vendredi 21 février 2020

Communication entre thuyas


Les plantes communiquent entre elles, c’est désormais un fait scientifiquement démontré.
Elles communiquent entre elles, notamment en cas de stress comme une attaque par des parasites qu’ils soient champignons ou animaux. Leur mode de communication passe par leurs réseaux racinaires ou par des émissions de phéromones.

Lors de mes méditations, je plonge mes racines en terre et vais m’ancrer auprès de racines bien profondes que sont celles des arbres et arbustes proches. Mon enracinement est d’ordinaire paisible sauf en ce jour d’abattage d’une longue rangée de thuyas, hauts de plus de 10 mètres et ayant certainement plus de 30 ans. Les arbres concernés sont pourtant situés à une centaine de mètres des thuyas auxquels je me connecte.
En rejoignant donc le réseau racinaire, je ressens un stress important. Ma rangée de thuyas (sans doute aussi âgés) vibre d’une inquiétude et d’un certain mal-être. Voici ce que je perçois :
« Oui, nous ressentons leur stress car cette distance (100 mètres) n’est rien pour nous. Nos racines sont interconnectées. Nous comprenons qu’il y a danger car nos racines nous transmettent de la douleur. Nous craignons pour nous également.
Nous ne pourrons plus échanger avec eux et cette connexion va nous manquer. C’est important d’être connectés les uns aux autres car nous faisons circuler de l’information et de l’énergie. Nous nous connaissons et nous soutenons. »
Je confirme que leurs vieux amis vont tous être déracinés et profite de cet échange pour demander l’impact de la taille annuelle : « Tant que les jeunes pousses sont taillées, cela ne nous dérange pas. En revanche, si la taille impacte des branches déjà plus anciennes cela nous est douloureux »

J’aimerais en conclusion recommander à chacun de prévenir les arbres et arbustes des tailles, coupes et déracinements à venir. Averti, l’arbre pourra faire redescendre autant que faire ce peut l’énergie dans ses racines et moins souffrir. L’effet de surprise sera également évité.
Tout arbre est vivant. Si une essence passe de mode, même pour des raisons écologiques, l’abattre génère du stress et de la douleur. Peut-on laisser une chance au végétal le soin de mourir de son plein gré ? 
photo : troncs de thuyas après abattage

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