dimanche 22 décembre 2019

Main basse sur l’eau


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« Ce n’est pas parce que l’eau est la vie qu’elle ne doit pas avoir un prix. »
Annonce fièrement Willem Buitter conseiller spécial citigroup dans l’excellent documentaire dénonçant la marchandisation de l’eau.
« Il faut faire payer aux gens le véritable prix de l’eau, pour qu’ils réalisent qu’à chaque fois qu’ils en boivent une gorgée, il y a un coût. Il faut qu’ils le sentent au niveau du portefeuille. Comment les convaincre de réduire leur consommation si vous leur donnez gratuitement ? » « La motivation des marchés est le profit.  C’est le meilleur des mondes : qu’est-ce qu’il pourrait y avoir de mieux ? Pourquoi serait-il immoral de commercialiser l’eau ? » Parce que l’eau c’est la vie !  (propos de la 49’50’’ à 51’52)



En Australie, l’eau est un bien marchand et cotée sur les marchés, depuis 2008. Quand il pleut, la valeur de l’eau baisse et s’il fait chaud, sa valeur grimpe. Depuis 2015, sa valeur n’a cessé de monter, jusqu’à tripler. Cette marchandisation de l’eau a mené nombre d’agriculteurs/éleveurs à la faillite, incapables de débourser suffisamment pour étancher la soif de leurs bêtes ou pour cultiver l’indispensable fourrage.  
En 2010, une militante canadienne a réussi à faire voter par les Nations Unies la résolution de l’accès à l’eau comme un droit universel. Parmi les 41 pays abstentionnistes, on peut citer l’Australie, les États-Unis, la Grande-Bretagne. 
Pays dont les financiers tentent toujours d’imposer la marchandisation de l’eau dans l’unique perspective de profits, stimulés par le réchauffement de la planète et l’augmentation de la population.


En Californie, les écologistes soutiennent cette marchandisation espérant réguler l’usage de l’eau et maintenir des environnements sauvages. Mais ne poussent-ils pas le loup dans la bergerie ? Car le jour où l’eau manquera, le jour où son prix s’envolera, le pauvre ne pourra plus se payer l’eau nécessaire à sa vie, à son hygiène et à la culture de son propre potager, tandis que le riche pourra continuer à plonger dans sa piscine.  Le pauvre ne pourra plus s’acheter de légumes ! Il mourra de soif et de nutriments.

Je vous encourage à regarder ce documentaire de Jérôme Fritel, pour qu’à la moindre tentative de marchandisation de l’eau, nous réagissions et nous révoltions.

vendredi 21 juin 2019

Prendre soin de soi pour sauvegarder nos médecins traitants


Jeudi 13 juin au petit matin, notre médecin généraliste s’est suicidé par arme à feu dans son cabinet.
Au-delà de la tristesse et du choc ressentis par ses patients et les villageois, une question demeure : Comment est-il arrivé là ?

Attentif, empathique, patient, de bonne humeur, passionné par son métier, ce docteur accordait beaucoup de temps et d’énergie à ses patients. Sa patientèle de 3000 personnes, au lieu des 1000 recommandés, le visitait à raison de 60 rendez-vous par jour, au lieu des 30 recommandés.

Se serait-il laissé déborder ? Aurait-il voulu être trop « gentil » ? Son éthique l’obligeait-il à accueillir les habitants de nos villages en souffrance de médecin généraliste ? Trop de secrets médicaux à porter au sein de villages dont il connaissait bien du monde ?

Certainement un peu de chacune de ces raisons l’ont submergé, épuisé, mené au burn-out et à cet acte extrême.

Et nous patients, que retenir pour qu’un autre médecin ne se retrouve pas dans cette spirale infernale ?

Depuis des décennies, l’état a développé la culture de la visite médicale. Il a fait le jeu des lobbies pharmaceutiques en nous conditionnant à nous rendre chez le médecin : lutte contre l’automédication ; dénonciation des médicaments homéopathiques peu chers, en vente libre et sans effet iatrogène ; Obligations diverses dont passage chez un généraliste avant de se rendre chez un spécialiste, certificat médical obligatoire pour pratiquer un sport… 

Sans compter le bannissement des médecines alternatives : Interdiction de la pratique de l’acupuncture par un non médecin, Surveillance des praticiens alternatifs, Restrictions d’informations à vocation curative pour les compléments alimentaires, pour les huiles essentielles et la phytothérapie ; Pression sur les médecins qui pensent différemment, Dénigrements et attaques systématiques des biologistes qui trouvent des médicaments efficaces et sans effet iatrogène. 

Que dire des publicités pour les aliments ultra-transformés, ultra sucrés, ultra salés qui pourrissent nos artères, nos cœurs, nos foies et nos cerveaux ? Du manque de vrais préventions et d’encouragements pour un changement alimentaire indispensable ? De l’absence d’avertissements sur les effets délétères des hautes fréquences sur nos protections physiologiques ?

Cette culture de la visite médicale et du médicament « réponse à tout » nous a éloignés d’une autonomie élémentaire pour les bobos de tous les jours et d’une saine réflexion sur les effets de ce que nous mangeons et buvons. Le médecin est devenu Dieu sur Terre, à qui l’on confie tout et, certainement trop, nos émotions et nos problèmes psychologiques.



Il est temps que nous nous responsabilisions et cessions de nous déverser sur notre médecin traitant. Il serait temps que nous confions nos problèmes psychologiques aux personnes compétentes. Il est temps que nous délaissions cette culture de la visite médicale qui met les urgentistes en burn-out et pousse nos médecins généralistes au suicide. Nous patients, devenons responsables et acteurs de nos bien-être et santé.

vendredi 7 juin 2019

Au lever, Mangez !


Afin d’éviter que le suc gastrique, accumulé la nuit dans le pylore, ne soit emmené dans les intestins, mangez ! Depuis des décennies, on nous rappelle de boire un verre d’eau au lever avant d’ingérer du solide. Pourtant c’est l’inverse qu’il convient de faire pour préserver le bon fonctionnement de nos intestins. Voici pourquoi.


La nuit votre estomac est au repos. Il produit peu de suc car il n’a normalement rien à traiter et à expédier dans les intestins. Cette production, même minime, se cale dans le pylore et attend le premier produit ingéré.

Dans le cas d’un aliment, celui-ci va s’amalgamer au suc gastrique nocturne avant que le tout ne soit expédié dans les intestins. Mais l’amalgame est impossible avec du liquide. Tout cela part directement dans les intestins, qui eux ne savent pas traiter directement le suc gastrique ! Ce dernier va se coincer dans les méandres de l’intestin, s’y accumuler au fil des mois et des années et développer des micro-polypes. C’est ainsi qu’au fil des ans, les intestins s’useront et les polypes grossiront.

Les tenants du principe « un verre d’eau au lever » se retrouvent ainsi avec des polypes dans les intestins bien plus que ceux qui mangent directement leurs tartines ou un fruit.

N’importe quel aliment fait l’affaire : un fruit juteux ou une compote ou une boulette de pain absorbera le suc. Même une petite quantité suffit.

Attention, un jus de fruit, le café, le thé, l’eau argileuse ou une ampoule d’eau de mer sont des liquides.

Bien sûr, cela ne vaut que pour la première ingestion matinale car ensuite l’estomac s’active et le processus usuel se met en place 

Dernière recommandation : l’estomac comme tous les organes doivent se reposer. Essayer de conserver 12 heures entre le diner et le petit-déjeuner sans rien boire ni manger. Vos organes auront ainsi un temps de repos indispensable à leur bon état fonctionnel. 
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