mercredi 6 novembre 2013

Histoire finale du chêne survivant

Que devient notre fameux chêne ? Lui qui préférait s’épanouir dans le présent et profiter de l’énergie plein yang de l’été. Il avait bien raison.
Ma promenade d’aujourd’hui apporte une triste fin à notre relation.

Une nouvelle vague d’abattage était annoncée début septembre. A plusieurs reprises, je n’ai pu m’approcher de la parcelle où logeait mon chêne.
Aujourd’hui, ni les flaques d’eau, ni les ornières, ni la pluie n’ont eu raison de mon entrain à aller le revoir, enfin.

L’abattage a eu raison de nous. Lui aussi a eu le tronc tranché.
Lui, qui préservait pourtant encore la mémoire du lieu, n’offrait qu’un seul intérêt lucratif pour les gestionnaires de la forêt.

Tout n’était plus que branchages, que terre nue boueuse, que tristesse. L’espace était empli à nouveau de tristesse.
Et pourtant alentours le feuillu est encore bien vert et présent. La douceur de cet automne a maintenu l’énergie assez haut mais le vent ne porte qu’une langueur, oserais-je dire monotone ?

Le vent ne porte plus que le terrible fracas des lourds véhicules de l’autoroute. Plus rien ne l’arrête, plus assez de feuillus. Ce fracas se répand dans chaque recoin disparu de la forêt.

A la frontière des parcelles abattues, un beau chêne, debout, refusa mon approche. « Qui es-tu toi l’humaine ? ».
Je respectais son refus de se laisser enlacer.

Un autre plus loin l’accepta.
Il me dit « A qui veux-tu que je transmette ma mémoire ? A ces frêles bouleaux qui seront abattus dans moins de 10 ans ? C’est encore une désolation aussi importante que celle que j’ai connue il y a 60 ans ».

Quand nous humains, accepterons-nous la vie et la conscience des végétaux ? Quand comprendrons-nous qu’ils sont plus source de vie que l’argent que nous aurons tiré de leur vente ?

Ce jour-là, la conscience humaine aura fait un pas de géant.


vendredi 16 août 2013

il est important de se laisser aller à la rêverie

Je fais suite à l’article du 20 avril dans lequel je vous transmettais le vécu d’un chêne, rare survivant d’un abattage à grande échelle de ses congénères.

Le bois était empli de chênes, de châtaigniers, de platanes... Aujourd’hui, il ne reste plus qu’un arbre tous les 20 mètres. Ce bois ressemble à un vaste champ de ruines. Le chêne que j’avais choisi cet hiver pleurait ses congénères et sa solitude.

Je suis retournée prendre contact avec lui espérant l’entendre chanter et savoir ce qu’il vivait en ce 15 août.

L’été est bien présent, les températures encore chaudes et le soleil quotidien dans ma région parisienne. La nouvelle végétation a jeté un léger voile vert sur la terre mise à nue. Mon chêne est toujours et encore solitaire.

Voici ce qu’il dit :
« En cette période mon énergie est à mon sommet. La vie a repris et bât encore son plein en cette saison. Je suis heureux de profiter de planer et de garder mon énergie en connexion avec le ciel. Je sais que le bois est bien désolé, toutefois, je n’ai pas envie de me préoccuper de se qui se passe ici-bas. Il sera bien temps à l’automne de me soucier à nouveau de cette désolation. »

Ce chêne exprime l’énergie d’été qui est à son faîte. L’énergie du chêne est à son sommet pour entretenir son couvert végétal. Comme chez nous les humains, l’énergie est aujourd'hui en plein yang, même si elle est depuis un mois en phase descendante. Le chêne vit pleinement ce moment et il en profite.  

Son enseignement est le suivant : il est important parfois de se laisser aller à la rêverie, de se laisser emporter par ses intuitions ou de laisser de côté ses soucis et la raison. En d’autres termes de « déconnecter », justement ce que l’on devrait faire en vacances.

Toutefois, ayons à l’esprit que le chêne demeure enraciné. Pour nous, cela signifie qu’il est profitable de « déconnecter » sans pour autant « décrocher de notre ancrage ». Et à condition bien sûr de ne pas rester dans cette rêverie. La rêverie est bénéfique parce qu’elle met le corps et le cerveau au repos. Elle leur donne la respiration nécessaire au rebond.


Profitons de ces doux moments estivaux et de son énergie plein yang. L’énergie d’automne nous ramènera aux actions concrètes. 

mardi 21 mai 2013

Le Romarin : Les mille et une vertus de ses rameaux


En cette fin de mois de mai, les abeilles ont butiné les fleurs – le miel qui en est issu est doté de mille vertus – on peut donc le tailler et en profiter à notre tour.

 
Le romarin est excellent pour la santé, voici ses vertus : 

Le romarin recèle de nombreux composés organiques dont les rôles sont très diversifiés. Entre autres, il contient différentes essences dont le pinène, le camphène et le bornéol. Par ailleurs, le romarin contient également de la choline. Dans l'organisme humain, cette substance est un régulateur des lipides au niveau du foie. Il favorise donc l'évacuation de la bile.


En outre, le romarin est un antioxydant très efficace du fait de l'acide rosmarinique et de l'acide ursolique. Manger du romarin sur nos viandes grillées nous protège des effets cancérogènes des grillades. Rappelez-vous, les bons restaurants de campagne mettaient systématiquement du romarin sur les grillades.


Il agit sur les reins grâce à ses vertus diurétiques. Il s'avère ainsi idéal pour réduire les risques de calculs rénaux ou de goutte.

Il est un antispasmodique et améliore la circulation sanguine.

Il stimule la mémoire, les cheveux et les muscles. 
Il est conseillé contre la toux, la nervosité, l'insomnie et les différents cas de stress.


Excellent stimulant pour l´organisme, il est à administrer pour redonner du dynamisme et pour lutter contre le surmenage intellectuel.


Le romarin agit également sur les plaies et les infections. Ainsi, il est très efficace pour le nettoyage de la peau et des zones sensibles comme les appareils génitaux.


Comment l’utiliser ?

En cuisine : dans vos plats de viande, sur les grillades, dans la cuisson des légumineuses et des pommes de terre.

Infusion & décoction : 1 à 3 tasses par jour. Une demi-poignée de romarin par litre d'eau suffit pour chaque décoction. Pour le gargarisme et les divers lavements, l'infusion doit être prolongée pour concentrer davantage les vertus du romarin.

En cas de rhumatisme, c'est le bain des pieds et des mains qui est conseillé. Pour ce faire, une poignée de rameaux fleuris de romarin par litre d'eau est nécessaire.


En huile essentielle, en mélange avec une huile végétale.

mardi 30 avril 2013

La demande d'amour d'un chêne

L’hiver fut long pour nous les Hommes mais aussi pour les végétaux. Et nous attendons encore le vrai printemps. J’aimerais mettre en lumière le vécu du monde végétal au travers les dires d’un chêne.

Fin décembre, juste après le coup de froid de novembre 2012, je suis partie me promener au bois Robert. Ce bois, suffisamment grand pour accueillir des étangs, a subi d’importants élagages durant tout l’automne. Sur une dizaine de parcelles, 75 % des arbres ont été abattus.
J’avais assisté impuissante à ce ravage. Je sentais le bois en pleurs, d’une tristesse infinie. Un deuil implacable s’était installé dans ce bois d’habitude vivant, simplement vivant.
D’ordinaire, les arbres, plein d’énergie, de forces et d’ancrage nous offrent une énergie solide et pleine d’amour.

Lors de cette promenade de décembre, j’enlaçais un chêne dans l’espoir d’obtenir un peu de réconfort. Alors que je l’embrassais, je ressentis un profond soupir de soulagement et entendis en provenance de ce chêne robuste de 20 mètres de haut :
« Enfin, un peu d’amour ».
Dans le cas présent, moi, petite humaine fragile, je lui étais source de réconfort.
Il me répétait, comme hébété :
« Pourquoi moi ? Pourquoi suis-je le seul arbre à 20 mètres alentours, à ne pas avoir été abattu ? Je me sens si seul : mes branchages ne communiquent plus avec aucun autre branchage. Je me sens sans énergie, sans envie de vivre. Pourquoi ? »

Je l’encourageais, lui dis que, l’hiver, l’énergie est dans ses racines, qu’il garde précieusement cette énergie pour le printemps. Je sentais son énergie bien bien profondément retenue dans ses racines.

Durant l’hiver, je retournais l’enlacer et l’encourager. En mars, j’espérai le trouver réveillé, l’énergie vrombissante à hauteur d’homme. Point ! Il neigeait encore, il conservait encore son énergie sous la terre.

Début avril, le chêne fit ressurgir un peu de puissance sans la faire s’élever. Son énergie aujourd’hui doit être à son faîte. Bien plus tardivement que les années précédentes. Je retournerai l’embrasser et l’écouter me dire si le printemps l’aide à mieux vivre sa solitude en prospérant mieux.

Peut-être cherchera-t-il à combler cet espace vide entre lui et son pus proche congénère ? Peut-être encouragera-t-il de nouveaux plants à s’enraciner ?

En attendant, si la conscience de notre terre et de l’eau vous intéresse, je vous recommande de lire leurs paroles sur :

jeudi 24 janvier 2013

Conférences

Actualités des conférences

Des conférences et ateliers sont organisés en janvier et février :

  • Chakras, 
  • aura  
  • shiatsu 

 Rendez vous sur la page conférences et ateliers pour les informations.